jeudi 19 juillet 2007
Invitation prochaine réunion du 10 septembre 2007
Pour notre prochaine réunion, ce seront les 2 thèmes suivants qui seront abordés:
- Investir en Russie ? Ce à quoi on s’attend et ce que l’on n’imagine pas. Une expérience concrète, par Jérôme Lacheheb. Co-fondateur d’une SSII franco-russe spécialisée dans le développement logiciel en mode offshore (France/Russie) en 1991, Jérôme Lacheheb travaille depuis 2005 pour des investisseurs français ou russes sur le marché Russe dans le cadre d'implantation et de démarrage d'entreprise.
- Les enjeux de la politique énergétique de l'UE vis-à-vis de la Russie et de l'Asie Centrale et la question des routes d'approvisionnement pour le pétrole et le gaz de la mer Caspienne par Laurent Muschel, Chef d’unité relations internationales, à la Direction Générale Energie et Transport de Commission Européenne, à Bruxelles.
Situé en position n-3 après le DG et le Directeur de la DG, Laurent Muschel occupe un poste élevé: c’est lui qui s’occupe des politiques de coopération dans le domaine énergie, avec les pays comme la Russie le Kazakhstan, la Libye etc ….
Il occupe donc un poste stratégique au moment ou l’Union se préoccupe d’assurer sa sécurité d’approvisionnement énergétique.
Merci de me dire si vous serez des nôtres ou non.
Bonnes vacances
Thierry Breuillac
Vous trouverez le bulletin d'inscription ici (doc)
Libellés : Invitation, Russie, UE
lundi 9 juillet 2007
Rachat de la chaîne Orbis par ACCOR : les raisons d’une intégration réussie
Avec 3800 hôtels et 160 000 salariés, le groupe Accor est leader européen dans l’univers de l’hôtellerie et du tourisme (Accor Hospitality) et leader mondial dans les services, en particulier le chèque restaurant (Accor Services).
Le groupe polonais Orbis a une longue tradition de 87 ans dans le domaine de l’hôtellerie, de l’agence de voyages et du transport (lignes de bus, location de voitures).
La raison principale du succès de l’intégration d’Orbis dans Accor se trouve dans le partenariat historique entre les deux sociétés, puisque le premier accord de franchise entre Orbis et Accor remonte à 1973 avec la construction de 6 hôtels Novotel Orbis. Après l’ouverture de Carlson Wagon Lit en 1991 et du Ticket Restaurant en 1997, la filiale Accor Polska est créée en 1998. En 2000, Accor prend une participation de 20% dans Orbis, puis la monte à 36% en 2003 et à 41% en 2005 avec une nouvelle stratégie de développement et un nouveau logo. Pour la période 2005 – 2009, Accor prévoit l’ouverture de 20 nouveaux hôtels et le rebranding des hôtels Orbis en marques Accor. A l’heure actuelle, Accor gère en Pologne 64 hôtels dans 30 villes sous les marques Sofitel, Novotel, Mercure, Orbis, Ibis et Etap.
Les freins rencontrés dans l’intégration de la chaine Orbis dans Accor ont été :
- La difficulté pour une institution polonaise de se faire racheter par une société étrangère.
- Le partenariat de longue date a permis de faciliter la prise de contrôle.
- Les différences linguistiques et les problèmes posés par l’intégration des systèmes d’information
- Les différences culturelles liées :
- Aux comportements des nouvelles et des anciennes générations
- Aux rythmes et modes de travail propres à un groupe international
- A la différence de perception dans la notion de service, les clients attendant un service complet et des attentions allant au-delà du gîte et du couvert.
- A l’esprit de débrouillardise hérité de l’ère communiste, peu compatible avec les standards du groupe Accor.
1. La durée du partenariat d’Accor avant la prise de contrôle d’Orbis
2. La montée progressive d’Accor dans le capital du groupe Orbis.
3. Le mélange des équipes entre les deux entreprises
4. L’utilisation des équipes « multiculturelles » dans les premières phases du projet, ce qui a permis de réduire les risques de communication et de compréhension
5. L’investissement sur une nouvelle génération de managers
Le bilan du partenariat est positif avec :
1. Une bonne intégration des équipes Orbis et Accor
2. Un management rajeuni et « moderne »
3. Des outils standardisés mais adaptés à la vie locale
4. La satisfaction des clients, des actionnaires et du personnel
Le capital d’Orbis est réparti entre Accor 41 %, un flottant de 30 %, une banque et d’autres investisseurs. La prise de participation d’Accor s’est faite par apport d’actifs.
Face à une concurrence exacerbée, le groupe Orbis par sa position de leader en Pologne parvient à attirer les collaborateurs venant d’Hilton ou de Marriott.
L’amélioration de la productivité s’est traduite dans une hausse du taux d’occupation de 10 à 15% après mise en place des outils Accor. Le prix moyen, après remise à niveau au standard occidental a augmenté.
Les clients, notamment à Varsovie sont essentiellement des étrangers avec une orientation plus affaires que loisirs. Les défis posés à Accor et Orbis en Pologne sont de conforter sa place de leader et de faire face aux surcapacités hôtelières dans certaines villes, ce qui se traduit par une course à l’innovation.
Certains hôtels, qui ne sont pas au standard, doivent être rasés puis reconstruits pour avoir un aménagement optimal de l’espace et pour bénéficier d’une bonne isolation thermique. De plus, en plus une stratégie de désinvestissement se fait jour, sous forme de franchise .
Libellés : Acquisition, compte-rendu de réunion, Pologne
Les perspectives d’intégration de l’Ukraine dans l’Union Européenne
La crise actuelle en Ukraine est une crise de la culture politique et des institutions. Malgré des résultats jugés satisfaisants sur le plan économique depuis ces dernières années, les perspectives demeurent incertaines (hausse des prix de l’énergie, industrie déséquilibrée, état de droit défaillant, géographie économique peu favorable à l’intégration européenne). Dans ce contexte, on peut échafauder quelques scenarii possibles d’évolution vers l’intégration.
L’intégration de l’Ukraine à l’espace européen est jalonnée d’évènements depuis les années 90 :
- Accord de Partenariat et de Coopération (1998) auquel s’ajoute une stratégie commune ;
- Statut d’économie de marché accordé par l’UE qui confère à l’Ukraine quelques avantages dans les procédures anti-dumping ;
- Accord de facilitation d’octroi des visas ;
- mission de l’UE à la frontière ukraino-moldave ;
- Intégration progressive aux réseaux européens de transport et d’énergie ;
- Mise en œuvre de la politique de voisinage (PEV) en 2004 ;
- Assistance technique inspirée de l’expérience de l’élargissement ;
- Création et mise en place de l’instrument européen de voisinage et de partenariat.
Trois scenarii possibles sont envisageables : le scénario polonais, le scénario tendanciel, le scénario de la marginalisation
- Le scénario polonais se traduit par un processus de réforme grâce à la promesse d’adhésion et un afflux d’investissements étrangers. Une adhésion est-elle possible d’ici 2020 ?
Cette hypothèse est accréditée par des perspectives de libéralisation des échanges dans le cadre d’un nouveau traité, la réorganisation géographique des échanges en cours, le soutien de plusieurs Etats membres et le savoir-faire de la Commission Européenne.
Les obstacles résident dans la situation interne de l’UE et dans les réformes insuffisantes en Ukraine. - Le scénario tendanciel se traduit par un immobilisme ponctué de courtes phases réformatrices.
Cette hypothèse est accréditée par une absence de consensus nécessaire à la réalisation de réformes profondes, un bilan provisoire du plan d’action décevant, une réorientation relative des échanges, des investissements étrangers contribuant peu au développement, une hausse du coût du travail, la nécessité d’accompagner la libéralisation des échanges.
L’obstacle réside dans la valeur ajoutée de la PEV par rapport aux instruments existants. - Le scénario de la marginalisation se traduit par un immobilisme économique aboutissant à une paupérisation de la population, une instabilité politique chronique, ainsi qu’à un désintérêt de l’U.E.
Cette hypothèse est accréditée par la hausse des prix de l’énergie, l’augmentation des capacités de production d’acier chinoises, les hausses non financées des transferts sociaux et des salaires, ainsi que par un activisme russe concentré sur l’étranger proche.
Le scénario catastrophe d’un éclatement du pays est toutefois peu plausible. Les dernières élections témoignent d’une progression des idées « libérales » vers l’Est du pays et d’une marginalisation des partis ouvertement favorables à la Russie. L’éventualité d’une fédéralisation, elle, demeure.
En conclusion, l’Ukraine a progressé depuis son indépendance vers la construction d’une nation politique (une nation fondée sur la langue, la religion ou l’histoire n’étant guère possible) et est parvenue à conforter son indépendance. L’absence de réformes économiques d’envergure et un Etat de droit défaillant sont toutefois sources d’incertitudes. Les solutions sont ici moins à Moscou ou à Bruxelles qu’à Kiev.
Libellés : compte-rendu de réunion, UE, ukraine
Le site de René Cagnat sur le Kirghiztan
Libellés : Kirghiztan
mercredi 4 juillet 2007
Qu'est-ce que le groupe Europe de l'Est ?
Avec 51 réunions à son actif depuis sa création en mars 1994 dans sa forme actuelle,
le Groupe Europe de l’Est :
- est ouvert: il réunit des personnes de toutes formations (1/3 d’Anciens ESCP-EAP, 1/3 d’Anciens HEC, 1/3 ayant d’autres formations) travaillant sur cette région et décidées à partager leurs expériences, réseaux relationnels, et informations dans un but d'efficacité professionnelle.
- a un but d'efficacité professionnelle: il se veut un (modeste) moyen de compenser l'atomisation professionnelle des Français au niveau international, face aux organisations et puissances de certains pays concurrents.
Ainsi il a permis à un membre (travaillant dans un cabinet de chercheur de têtes) de faire part de son expérience devant plusieurs DRH de grands groupes en évoquant les problèmes de recrutement de cadres locaux en Europe de l’Est.
- est actuellement centré sur Paris, ce qui ne l'empêche pas de recevoir des expatriés basés à Bruxelles, Kiev, Londres, Moscou, Prague, Varsovie,... qui viennent faire part de leurs expériences et remarques.- se veut un lieu d'échanges.
C'est pourquoi une liste des présents (avec leurs fonctions, coordonnées et pays d’expérience sur la région) est envoyée par courriel avant chaque réunion pour que chaque participant puisse préparer ses discussions d'apéritifs et éventuellement entamer des contacts après la réunion.
De plus, les personnes sont placées par table homogène-pays, pour une discussion libre de 30 minutes en début de repas.
Il se réunit 4 fois par an (mars, juin, septembre et décembre) toujours un lundi à 18h45 à Paris, au Novotel-les-Halles.
Une réunion rassemble 60 personnes en moyenne (sur 330 membres, dont des expatriés).
Il comprend néanmoins des contraintes et particularités :
- transmettre des informations, qui serviront à la "liste des présents"
- s'engager à dire ce que l'on pense et penser ce que l'on dit
- ne pas se contenter de récupérer des informations et introductions, mais s'engager à en donner.
Pour vous inscrire ou vous désinscrire au groupe, remplissez le formulaire ou contactez un des délégués par téléphone.
Thierry Breuillac (ESC 1973)
Thierry.breuillac [at] wanadoo point fr
Libellés : Introduction
EXEMPLE D'ARTICLE : Record de température en Bulgarie
09:00 Mon 02 Jul 2007 - Petar Kostadinov
Bulgaria has said goodbye to one of the hottest weeks ever in the country’s history. After the rainy and cool May, June surprised everyone with the incredibly high daily temperatures of close to 40 degrees centigrade which resulted in people jamming hospitals and medical emergency centres, seeking help. On June 23 meteorologists measured record-high temperatures in a number of cities, including Veliko Turnovo, Sofia, Bourgas and Pleven. The soaring temperatures on June 23 were followed by hailstorms mainly in the north seaside. In Varna, a severe hailstorm hit the region around St Konstantin and Elena summer resort but spared the town.
The data of National institute of Meteorology and Hydrology with the Bulgarian Academy of Sciences (NMHBAS), said that Lovech (central Bulgaria) was the hottest place on June 23 at a record 39.9°C. The temperature in Bourgas was 39.6°C . The previous temperature record on this date, June 23, was 33°C , measured in 1998. The temperature measured at 3pm local time in Veliko Turnovo (northern Bulgaria) was 39.4°C . The day’s high in Rousse (on the Danube) was also 39.4°C , in Sandanski (southern Bulgaria) it was 39.2°C . In Pleven (northern Bulgaria) the thermometers reached 38.3°C . Before this year, the highest temperature there on June 23 was 36.5°C , measured in 1993. The temperature in Sofia was 35.2°C . The previous record, measured in 1993, was 34.3° C . Complaints were soon to follow. The unseasonable heat in the Black Sea city of Bourgas was followed by intense wind of more than 100km/h and torrential rain. The gust flipped over a circus tent during performance. There were more than 600 people in the audience but there were no reports of serious injuries.
On June 25 in Sofia alone 16 people collapsed because of the heat. All emergency calls were received over an eight-hour time span. Close to 15 people suffered from high blood pressure in Vidin on the Danube. In Bourgas the municipality launched an initiative to provide people with free mineral water as a way to escape the sun’s impact.
The intense heat affected business in the country as well. It forced some municipalities to issue a ban against heavy commercial vehicles using the roads during the day from 10am till 8pm. The ban was enforced in Sofia on June 25. The reason given was that the top layer of the roads was overheated and could easily be damaged by the heavy vehicles. The heat was so strong that the City Transport company had to start pouring water on the rails of the the city trams in order to prevent the rails from bending. A day later the same ban was enforced for the entire road network across country and drivers of heavy commercials vehicles were asked to stop for the day and wait for the cooler evening hours.
The state-owned Railways Infrastructure company extended working hours on June 15 for security reasons. This was to allow 24-hour monitoring of railway infrastructure, the company’s media office said. In many towns municipal workers worked only half the day because of the heat. On June 25 the temperatures in Blagoevgrad reached an absolute record of 41° C which led to a change in the daily schedule of the city’s schools.
June 26 temperatures reached new highs, making the day the hottest of the week. In Sliven central Bulgaria the temperature was almost 40° C , reaching 39.5° C . People were asked to stay indoors during lunch time when the heat was most intense.
Predictably the sales of fans, air condition systems, ice cream, soft drinks and beer have gone up throughout the country. Ice cream was the target of two young boys in Plovdiv who were arrested by the police as they were trying to break a window of an ice cream shop.
The future looks brighter, or should that be cooler, according to Latin Latinov, leading scientists from NMHBAS and head of the Prognosis department. “The hottest days should be over with this week,” Latinov told The Sofia Echo. “In the next 30 days there will be hot days but the temperatures will be normal for the season of between 28° C and 33° C ,” Latinov said. “Of course there can always be surprises but I doubt it." As for rain, no one need worry about their summer holiday as Latinov said that continuous rain was unlikely. “There will be rainy days but this is not unusual for this time of the year, however I do not expect rains that will cause floods as they did two year ago,” Latinov said.
The hot weather affected other Balkan countries as well. Unlike Bulgaria, the heat claimed victims in Romania and Serbia. More than 30 people died because of the heat. A total of 22 people died in Romania mainly after heart attacks caused by the record high temperatures.
Two people, aged 14 and 21, drowned in pools in Romania’s southern town of Kalarash while trying to get cool in the summer heat. Medics in Serbia announced that at least seven people had died in the past few days because of the sweltering heat. In Macedonia temperatures reached 40°C and authorities reported numerous emergency calls by elderly people, who were suffering from heart and respiratory diseases.
Greece’s civil defence and emergency services were placed on high alert as of June 20 as the season’s first heat wave hit the country. At the same time Greek municipalities started opening air-conditioned facilities around the clock to residents.
Two elderly Greeks have died as a result of a heat wave that pushed temperatures up to 46°C in parts of the country, Greece’s Health Ministry said on June 26.
The ministry said two pensioners aged 84 and 76 died in Aegio, in southern Greece, and in the central city of Larissa. Hospitals and municipal facilities are on alert around the country, while other state-run public services closed early at noon on June 27-28.
The Greek national electricity consumption exceeded 10 000 megawatts on June 26, fuelled by heavy air conditioning use, causing limited power outages in greater Athens, the northern city of Thessaloniki and several Greek islands. The Greek government urged the public to avoid unnecessary energy consumption but insisted the national grid had been adequately strengthened to avoid widespread outages the private Antenna television said.
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